NOTES

 

A une exception près tous les éléments de cette liste viennent de l'article ALLEMAGNE de l'Encyclopédie moderne, source documentaire essentielle, pour ne pas dire unique, de tout ce qui concerne l'Allemagne:
-Rauhe-Alp : « le lit du Necker sépare la Rauhe-Alp des montagnes de la Forêt Noire, anciennement Sylva Martiana » (p. 101).
-Sylva Gabreia : « A l'extrémité sud-ouest de l'Erz-gebirg commencent les montagnes de la Forêt de Bohème (Boehmerwaldgebirge), anciennement Sylva Gabreia, l'une des parties de la vaste Forêt Hercynienne » (p. 100).
- Lorraine mosellane et Lorraine ripuaire : « Enfin la Lorraine fut réunie à l'Allemagne, comme cinquième grand-duché, puis elle fut, sous Otton Ier, à cause de son étendue, subdivisée en deux duchés, la haute Lorraine sur la Moselle, et la basse Lorraine près de la mer, Ripuaria » (p. 107).
-Wigalois et Wigamur : suite du texte déjà employé plus haut, voir la note à « Stadianus la méthode » : « La seconde classe comprend les poëmes qui se rattachent à la tradition du Saint Gral: Parcival, Titurel et quelques autres, par Wolfram d'Eschenbach, et Lohengrin, dont l'auteur est inconnu; ensuite ceux qui se rapportent au roi Arthur et à la Table ronde: Wigalois [nom du héros], par Grafenberg; lwein, par Hartmann von der Aue; Tristan et Isolde, par Gottfried de Strasbourg [remarquer l'éclipse de Tristan et Isolde, mais l'emploi plus loin du nom de son auteur]; et Wigamur [également nom du héros], d'un auteur inconnu. » (p. 155).
-Henri l'Oiseleur figure dans la liste des empereurs d'Allemagne: « Henri Ier, l'Oiseleur, 918. - Conrad, mourant sans enfants, s'était rappelé la générosité d'Otton à son égard; il l'imita, en désignant pour son successeur ce même Henri de Saxe, fils d'Otton, qui s'était révolté contre lui. Il chargea son frère Eberhard de lui porter les ornements royaux, et Eberhard, remplissant sa mission, le trouva occupé à la chasse à l'oiseau: de là le surnom qui lui fut donné. » (p. 114).
- le chroniqueur de Thuringe, Rothe, le chroniqueur d'Alsace, Twinger, le chroniqueur de Limbourg, Gansbein: « L'histoire seule nous a laissé des monuments durables, tels que la Chronique de Limbourg, par Gasbein; la Chronique alsacienne, par Twinger de Koenigshofen; la Chronique de Thuringe, par Rothe; l'Histoire des Guerres de Bourgogne, par D. Schilling; l'Histoire de la ville de Breslau, par Eschenloher. » (p. 157).
-Jean Folz, Jean Viol, Muscatblüt : « Ceux des Meistersaenger qui se sont le plus distingués sont Henri de Mügelin, Muscatblüt, Regenbogen, Conrad Harder, Hulzing, Albert Lesch, le moine de Salzbourg, Pierre Zwinger, Conrad Zoru, Conrad Schneider, Jean Folz, Conrad Ottinger, Michel Beheim et Sixte Buchsbaum. Il nous reste de cette période des chansons guerrières très-remarquables, que fit naître la guerre de la Suisse contre l'Autriche. Deux poëtes surtout, Veit Weber et Jean Viol, célébrèrent dignement les victoires qu'ils avaient aidé à remporter. » (p. 156).

Reste, mouton noir de cette liste éblouissante, « Samo, roi des Vendes [ou Wendes ou Vénèdes, c'est-à-dire roi de Bohème]», dont le nom est très bien renseigné par Wikipédia mais dont nous n'avons pas découvert où Hugo l'avait trouvé, quoiqu'il entre, mais par une petite porte, dans l'histoire de France avec sa victoire sur le roi Dagobert (631).